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Ya Tatchi est le premier trompettiste congolais
qui a su se démarquer
en leader sur la scène internationale. Il vient
de lancer sur
le marché l’album «African Jazz’N BAR», fruit d’une
collaboration
avec l’artiste marocain Majid Bekkas. Une fusion plutôt réussite qu’il nous relate.
Libé: Le projet « African Jazz’n BAR » est le fruit d’une collaboration avec Majid Bekkas. Dans quelles circonstances l’avez-vous rencontré et pourquoi avoir choisi de le réaliser ensemble ?
Ya Tatchi: Majid Bekkas est connu comme un grand artiste dans la réalisation des fusions avec plusieurs artistes de renom européens et américains. Il s’est forgé une longue et riche expérience dans ce domaine. C’est dans cette optique que j’ai pensé qu’il était le musicien marocain le mieux placé pour monter ce projet dont l’objectif était de produire un album spécial mais qui traduit l’unité entre l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne, renforce la coopération Sud-Sud et consolide les liens entre les musiciens de ces deux parties du continent.
Il fallait impérativement associer Majid Bekkas qui, au-delà de son expérience en la matière, demeure un excellent musicien.
A-t-il été facile de fusionner votre style à celui de Majid Bekkas sans trahir son âme? Etes-vous satisfait de cette collaboration?
Comme toute collaboration de cette importance, il fallait beaucoup travailler et réfléchir pour parvenir à un produit d’excellente qualité. Grâce à notre volonté, aux talents de chacun et à l’excellence qualité artistique que nous pouvons revendiquer, nous n’avons pas eu du mal à concrétiser ce projet. Et de sortir un opus qui soit à la hauteur de notre ambition. Vu le sérieux et le professionnel qui a entouré le projet, on ne pouvait qu’arriver à un résultat plus qu’intéressant.
L’enregistrement de cet album s’est fait à Brazzaville, Abidjan et à Rabat. Etait-ce dans l’objectif de réunir culturellement ces trois régions de l’Afrique comme le suggère votre projet ou est-ce pour des raisons techniques ?
Pour qu’il y ait une influence de Brazzaville, Abidjan et Rabat et donc cette couleur afro-maghrébine, j’ai pensé qu’il était juste de se rendre dans ces trois villes, enregistrer avec des artistes locaux afin de s’imprégner de cette authenticité que nous voulions voir dans cet album. De ce point de vue, je pense que nous avons fait un excellent travail et j’espère que de telles expériences se renouvelleront. Car, il est important de développer ce genre de collaboration entre ces deux régions si l’on veut faire de l’Afrique un continent culturellement avancé.
Combien de temps vous aura-t-il fallu pour concrétiser ce projet ? Prévoyez-vous d’autres collaborations ?
La réalisation de ce projet a nécessité une année de préparation. Outre le montage du projet, il fallait aussi se rendre dans chacune des villes suscitées. On a plusieurs projets en vue. Mais pour le moment, je ne peux vous en dire plus. Sachez seulement qu’on travaille pour que l’Afrique culturelle avance.
Dans le cadre de la promotion de cet album, envisagez-vous donner un concert en duo au Maroc où ailleurs ?
On a plusieurs projections dans ce sens. Nous tiendrons le public au courant au moment venu.
qui a su se démarquer
en leader sur la scène internationale. Il vient
de lancer sur
le marché l’album «African Jazz’N BAR», fruit d’une
collaboration
avec l’artiste marocain Majid Bekkas. Une fusion plutôt réussite qu’il nous relate.
Libé: Le projet « African Jazz’n BAR » est le fruit d’une collaboration avec Majid Bekkas. Dans quelles circonstances l’avez-vous rencontré et pourquoi avoir choisi de le réaliser ensemble ?
Ya Tatchi: Majid Bekkas est connu comme un grand artiste dans la réalisation des fusions avec plusieurs artistes de renom européens et américains. Il s’est forgé une longue et riche expérience dans ce domaine. C’est dans cette optique que j’ai pensé qu’il était le musicien marocain le mieux placé pour monter ce projet dont l’objectif était de produire un album spécial mais qui traduit l’unité entre l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne, renforce la coopération Sud-Sud et consolide les liens entre les musiciens de ces deux parties du continent.
Il fallait impérativement associer Majid Bekkas qui, au-delà de son expérience en la matière, demeure un excellent musicien.
A-t-il été facile de fusionner votre style à celui de Majid Bekkas sans trahir son âme? Etes-vous satisfait de cette collaboration?
Comme toute collaboration de cette importance, il fallait beaucoup travailler et réfléchir pour parvenir à un produit d’excellente qualité. Grâce à notre volonté, aux talents de chacun et à l’excellence qualité artistique que nous pouvons revendiquer, nous n’avons pas eu du mal à concrétiser ce projet. Et de sortir un opus qui soit à la hauteur de notre ambition. Vu le sérieux et le professionnel qui a entouré le projet, on ne pouvait qu’arriver à un résultat plus qu’intéressant.
L’enregistrement de cet album s’est fait à Brazzaville, Abidjan et à Rabat. Etait-ce dans l’objectif de réunir culturellement ces trois régions de l’Afrique comme le suggère votre projet ou est-ce pour des raisons techniques ?
Pour qu’il y ait une influence de Brazzaville, Abidjan et Rabat et donc cette couleur afro-maghrébine, j’ai pensé qu’il était juste de se rendre dans ces trois villes, enregistrer avec des artistes locaux afin de s’imprégner de cette authenticité que nous voulions voir dans cet album. De ce point de vue, je pense que nous avons fait un excellent travail et j’espère que de telles expériences se renouvelleront. Car, il est important de développer ce genre de collaboration entre ces deux régions si l’on veut faire de l’Afrique un continent culturellement avancé.
Combien de temps vous aura-t-il fallu pour concrétiser ce projet ? Prévoyez-vous d’autres collaborations ?
La réalisation de ce projet a nécessité une année de préparation. Outre le montage du projet, il fallait aussi se rendre dans chacune des villes suscitées. On a plusieurs projets en vue. Mais pour le moment, je ne peux vous en dire plus. Sachez seulement qu’on travaille pour que l’Afrique culturelle avance.
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On a plusieurs projections dans ce sens. Nous tiendrons le public au courant au moment venu.